L'opération de la Grenade


Reagan

 

En 1979, le gouvernement de la Grenade fut renversé et le parti marxiste prit le pouvoir, avec pour Premier ministre Maurice Bishop.
Celui-ci accorda le droit aux avions militaires soviétiques et cubains d’atterrir sur l’île. Les liens qui se tissèrent ainsi entre Cuba, les Soviétiques et la Grenade inquiétèrent les Etats-Unis. L'intention de l'U.R.S.S. et de Cuba était d'établir une base militaire et une colonie sur Grenade.
Le 19 octobre 1983, à la suite d'un d’un coup d'Etat effectué par des marxistes radicaux, Bishop fut arrêté puis exécuté. Les îles voisines prenant peur, demandèrent une aide des Etats-Unis.
Le président américain Ronald Reagan accéda à leur demande en envoyant, le 25 octobre, 1 900 soldats américains ainsi que 300 soldats et policiers de six îles des Caraïbes. Cette force restreinte débarqua en force en différents endroits sur l'île de la Grenade.
Malgré la résistance de 700 soldats cubains, la force combinée n'eut aucune difficulté à reprendre possession le l'île.
Les "Marines" découvrirent de nombreuses caisses de munitions et d'armes en provenance des pays de l'Est dans les baraquements des "travailleurs cubains" qui avaient construit le nouvel aéroport destiné à entretenir les avions soviétiques et cubains.
A l'ambassade de Cuba, les Américains découvrirent des documents prouvant les liens unissant les marxistes de La Grenade à la Havane et Moscou, dont une lettre envoyée par un général soviétique, se glorifiant que la Grenade serait fière de devenir le troisième avant-poste du communisme en Amérique -après Cuba et le Nicaragua et ajoutant que bientôt on en compterait un quatrième avec le Salvador. Cette opération coûta aux Américains 19 morts et plus 100 blessés. Le 15 décembre, tous les militaires américains se retirèrent, laissant seulement des policiers et une infrastructure médicale.

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