jeunesse
et dépravation d'un fils de ministre.
John Amery est né le 14 mars 1912, dans un quartier chic de Londres,
à Chelsea, au 9 Embankment Gardens.
Il est le fils aîné de Bryddie et Leopold Amery, député
conservateur qui deviendra secrétaire d’Etat pour l’Inde,
au sein du cabinet de Churchill. Déjà très jeune,
il se fait remarquer pour son caractère mythomane, son goût
pour l’aventure, son esprit de contradiction et sa jalousie. Colérique,
il rend la tâche très difficile à la nurse chargée
de l’élever. Il ira même jusqu’à tenter
d’empoisonner plusieurs fois son jeune frère, Harold Julian
avec des détergents. Adolescent, il aime choquer et provoquer.
Il n’hésitera pas à se rendre en classe par exemple,
paré d’un collier de chien. Il fréquente très
tôt les lieux de perdition et perdra sa virginité dès
l’âge de 14 ans.
Alors qu’Harold
prépare un avenir politique dans la lignée de son père,
menant brillamment ses études au Eton College puis au Balliol
College à Oxford, John Amery quitte Harrow School à 16
ans, sans aucune formation, après avoir été puni
pour immoralité suite à un vol à l’étalage.
Ses parents, affligés, le savent pourtant théoriquement
brillant. Ils le font consulter un psychologue qui conclue que John
n’a pas de conscience morale du bien et du mal. Ceux-ci tentent
alors de l’envoyer reprendre ses études en Suisse, mais
sur place, il vit dans la débauche et finance ses frasques en
se prostituant auprès d’hommes. Il revient en grande Bretagne
après avoir contracté la syphilis.
Son
entourage tente alors en 1929 de lui faire intégrer Oxford mais
il préfère, alors qu’il n’est toujours pas
majeur, se lancer dans la voie du cinéma pour devenir réalisateur.
Il trouve finalement un emploi sans envergure dans une petite société
de production. Mais il vit d’emprunts, de combines douteuses,
fait la tournée des bars, toujours accompagné de son inséparable
« Teddy bear » fétiche. Il finit par décider
sa famille et son entourage à financer à hauteur de 100
000 livres, le projet d’un film : « Jungle Skies »
devant être tourné en Afrique. Leo Amery parait alors fier
de son fils qui avance avoir la responsabilité de la réalisation
de scènes difficiles avec crash d’avions, spectacles grandioses
et danses de guerre de tribus locales. Mais le projet tourne court et
personne ne reverra l’argent investit dans cette escroquerie.
John
Amery mène un grand train de vie, tant et si bien qu’il
se retrouve bientôt en faillite. A l’âge de 20 ans,
il a un casier bien garni et a déjà comparu devant la
justice pour 74 faits de délinquances (principalement des états
d’ébriété avancée, des bagarres et
de la délinquance routière).
Il tombe également amoureux d’une pseudo-comédienne,
Una Eveline Wing qu’il présente à ses parents comme
une riche héritière.
Mais en fait, celle-ci est aussi une prostituée à ses
heures perdues. John n’a pas encore 21 ans, et il ne peut se marier
avec elle sans le consentement de ses parents.
Il fuit avec Una Wing à Paris, en 1932 et l’épouse
ensuite à Athènes selon le rite orthodoxe, au grand dam
des deux familles. Six semaines plus tard, il est arrêté
après avoir tenté d’acheter des diamants avec un
chèque sans provision. Le couple après cette affaire,
continue malgré tout à mener un train de vie effarant,
John se prostituant avec des hommes pour obtenir quelques rentrées
d’argent.
Fervent
défenseur du fascisme.
En 1936, il est interpellé par la gendarmerie française
car il est en situation de faillite, endetté à hauteur
de 6000 livres sterling. C’est à partir de cette année
qu’il devient comme obsédé par la cause nazie. Il
est persuadé en outre que la responsabilité du développement
du communisme en Europe incombe aux juifs et rêve de partir combattre
la menace rouge. Il porte en permanence une arme, obsédé
par le fait que ses créanciers puissent être sur ses traces.
Lors
de l’invasion de la Pologne en Septembre 1939, John Amery laisse
son épouse à Londres.
Il fait croire depuis presque trois ans qu’il se trouve en Espagne
au service de Franco et des nationalistes.
Lors de son retour, il rencontre son père et affirme qu’il
a pu voir de ses yeux des chambres de torture entretenues par les communistes
mais en fait, il vit toujours en France et il a juste effectué
un bref voyage en Espagne. Il n’a jamais, contrairement à
ses affirmations, combattu pour la cause franquiste. Il se trouve toujours
à Paris lors de la capitulation en 1940 où il écrira
un article dans un journal, critiquant les premiers bombardements de
la Royal Air Force sur le sol français.
A cette époque, il abandonne puis divorce d' Una Wing pour une
autre prostituée française: Jeanine Barde.
Una Wing dira de son ex-compagnon que c’était un homme
bisexuel à tendance masochiste, au caractère immoral et
immature.
Objet
de la Propagande Nazie.
L’invasion de l’Urss par les nazis convainc définitivement
Amery que sa place est aux côtés des Allemands.
En septembre 1942, grâce à l’obstination du Hauptmann
Werner Plack, il est autorisé à quitter la France avec
sa nouvelle épouse, sous l’identité de Mr et Mme
Brown. Il s’expatrie à Berlin en octobre pour prendre quartier
dans le plus somptueux hôtel de la capitale nazie. Il s’exprime
devant le German English Comitee puis obtient le même mois une
entrevue avec le führer et lui expose son idée d'organiser
une Légion anglaise contre le bolchevisme.
Adolph Hitler montre un certain enthousiasme pour ce projet. Il autorise
Amery à rester en Allemagne en tant qu’invité du
Reich et donne un accord de principe pour la création du Britische
Freiwilligen Korps, la Légion de Saint-George. Du point de vue
de la propagande allemande, le ralliement de John Amery est considéré
comme un important trophée de guerre. Le 19 novembre 1942, John
Amery participe à sa première intervention à la
radio dans la fameuse émission « Germany Calling »,
animée par l’irlandais William Joyce (plus connu sous le
surnom de Lord Haw Haw à cause de sa voix nasillarde, par les
britanniques d’outre-manche). Avec véhémence, il
affirme ce jour là que le patriotisme des britanniques est exacerbé
et exploité par des gens qui ont à peine le droit d’être
anglais et qu’entre la Grande Bretagne et la paix ne se trouvent
que le juif et ses marionnettes.
Amery
devient hôte du Reich, participe à des mises en scènes
grandioses filmées pour les actualités internationales
du Wochenschau. Il va ensuite travailler au profit du « Buro Concordia
» le département du ministère de la propagande du
Dr Joseph Goebbels. Ce service est en charge des émissions de
radio à destination de la France, des territoires situés
au nord de l'Escaut, de la Grande-Bretagne par ondes moyennes, et des
Etats-Unis par ondes courtes. Il émet à partir de Berlin,
puis plus tard de Hambourg. Lors de ses apparitions à la radio
allemande, John Amery encourage les ouvriers français de l'Organisation
Todt affectés à la construction du Mur de l'Atlantique,
dénonce l'influence juive en Grande-Bretagne, s’insurge
contre la politique de Churchill et incite ses concitoyens à
manifester pour l'arrêt de la guerre, celle-ci étant définitivement
gagnée par l'Allemagne. John animera à cette époque
9 émissions de propagande radio au total. Lui et Jeannine se
marient à Berlin et les factures de leurs noces sont réglées
par les nazis. Le couple va vivre dans le luxe et la débauche,
aux frais et sous la protection des allemands. Quant en 1943, on retrouve
d’ailleurs le corps de Jeanine Barde, étouffé dans
son propre vomit, John échappera à une accusation d’homicide
involontaire. Les crédits accordés par les nazis rapidement
épuisés, celui-ci retourne en France à la fin de
l’année. Quelques semaines à peine après
le décès de son épouse, il va y épouser
sa nouvelle égérie : Michelle Thomas. Celle-ci est également
une prostituée et Amery confirme une nouvelle fois son attirance
pour les professionnelles du sexe.
Pamphlet
écrit par Amery et intitulé "Pourquoi mourir pour
Staline, pourquoi mourir pour les juifs ?"
Déshérité
par son père.
En
grande Bretagne, au 112 Eaton Square, Belgravia, Leopold Amery est atterré
par le comportement de son fils. Pendant deux ans, il refuse de croire
que c’est John qui s’exprime sur les ondes depuis Berlin.
Puis il pense que celui-ci, problement enlevé par la gestapo,
agit sous leur pression. Mais il doit bientôt se rendre à
l’évidence… Pourtant, les errements de John lui valent
le soutien de l'opinion publique, qui se désole pour le ministre.
A la suite de la confirmation formelle d'un journaliste du « Daily
Mirror », (très probablement William Connor qui signe ses
éditoriaux sous le pseudonyme de Cassandra), il offre sa démission
du gouvernement britannique. Winston Churchill la refuse et lui fait
savoir que "nul ne peut être blâmé pour les
dérangements mentaux de sa progéniture".
Dès le lendemain, ne supportant plus d’avoir engendré
un traître, Leopold Amery déshérite son fils indigne.
Dans les semaines qui suivront, un praticien célèbre expliquera
à la radio que John Amery est atteint de débilité
morale. On débattra longtemps pour savoir s’il pourrait
être considéré comme irresponsable lors d'un procès.
Car cela lui permettrait en s’appuyant sur le Criminal Lunatics
Act de 1884, d’être protégé, cet article exonérant
les aliénés de leur responsabilité pénale.
L'échec
de la Légion de St George, le projet fou de John Amery.
En janvier 1943, John Amery rencontre Jacques
Doriot, le fondateur du Parti populaire français (PPF) et, surtout,
Marcel Déat, le créateur du Rassemblement national populaire
(RNP), avec qui il va parcourir l'Autriche, la Tchécoslovaquie,
l'Italie et l'Allemagne pour y observer les « bienfaits »
du fascisme. Impressionné par la Légion des volontaires
français contre le bolchevisme (L.V.F), il publie alors un livret
intitulé « England and Europe », où il prône
à nouveau la création d’une grande unité
combattante, composée uniquement de volontaires anglo-saxons
anticommunistes. Son projet semble toujours intéresser les autorités
allemandes qui approuvent alors l’idée de recruter la «
British Legion of St George ». Mais la Wehrmacht ne montre pas
un grand enthousiasme. Cette unité devrait s’inspirer du
modèle français de la L.V.F, avoir un effectif de 1500
volontaires, repartis dans une brigade à deux bataillons.
Pendant plusieurs semaines Amery fait le tour des camps de prisonniers
de guerre britanniques et rencontre environ 40 à 50 internés
de Grande-Bretagne et des pays de Commonwealth. Ses démarches
connaissent un échec presque total et il ne réussit à
convaincre que 4 recrues potentielles : un universitaire assez âgé
appelé Logio, Maurice Tanner, Oswald Job et le jeune Kenneth
Berry (un matelot de 17 ans rescapé du naufrage du cargo SS Cymbeline).
Logio n’est finalement pas retenu. Oswald Job est recruté
par l'abwehr et entraîné comme espion. Il sera arrêté
en essayant d'entrer en l'Angleterre et sera pendu en mars 1944. Fin
1943, Amery se retrouve donc flanqué par seulement deux acolytes.
La Wehrmacht tire les conséquences de son échec et fait
savoir à Amery fin octobre 1943, qu’elle n’a plus
besoin de ses services. Finalement seul Berry rejoindra le futur British
Free Corps.
Naissance
du British Free Corps.
Alors
que tout semble perdu, la création d’un corps de volontaires
britanniques intéresse cependant le commandement de la Waffen
SS qui escompte bien tirer grande propagande d’une éventuelle
unité de SS anglo-saxonne. Une nouvelle opération est
bientôt organisée afin de séduire certains prisonniers
nationalistes détenus dans les stalags. Les cadres affectés
à l’organisation du projet misent pour cela sur l’amélioration
des conditions de vie difficiles des prisonniers pour parvenir à
les décider. A partir de mai 1943, des camps de détente
voient alors le jour dans l’espoir de créer une arme de
propagande vraiment efficace et de l’employer contre les Britanniques.
Des crédits importants sont alloués au projet à
ces camps qui bénéficient notamment de conditions sanitaires
améliorées. La discipline qui y règne s’avère
également moins stricte envers les recrues potentielles de la
future BFC.
Mais le projet est une nouvelle fois un échec.
A
la fin de l’année 1943, seulement 6 cadres britanniques
ont rallié la cause du 3ème Reich. Les allemands tirent
les leçons de leur revers et comprennent alors qu’il leur
faut un véritable britannique pour favoriser une politique de
recrutement dans leurs camps. Ils affectent donc à cette tâche,
un cadre britannique au charisme certain, au sein du Détachement
Special 517, destiné essentiellement au recrutement d’hommes
de troupes d’origine britannique.
Le Détachement Special 517 accueille environ 300 prisonniers
de guerre britanniques.
Au sein de celui-ci, un certains nombre de prisonniers sympathisants
nazi sont mis en contact et peu à peu se créé l’embryon
de la future Légion. Quelques cadres issus de l’Army et
de la Royal Air Force parviennent à décider une vingtaine
d’hommes à basculer côté allemand. En janvier
1944, l’appellation de l'unité change et devient «
Britsches Freikorps », autrement connu en l'anglais comme «
British Free Corps ». Peu après, le BFC est reconnu et
accepté intégralement comme unité de volontaires
étrangers de la Waffen SS.
Mais le débarquement en Normandie, en juin 1944, va contrarier
les projets allemands.
Bon nombre des « volontaires » britanniques ne sont plus
certains de vouloir un jour combattre leurs compatriotes et beaucoup
préfèrent renoncer au BFC pour rejoindre leur ancien Stalag.
Les quelques dizaines de volontaires à peine formés du
BFC seront répartis dans d’autres unités et bien
peu connaitront réellement les combats de 1945.
Le projet fou de John Amery ne se finalisera jamais…
L’arrestation,
le procès et l’exécution.
A l’été 1944, John Amery se réjouit de l’apparition
des nouvelles armes secrètes allemandes et des destructions provoquées
par les V1. Sur les ondes, il déverse une bile autant antisémite
qu'antibolchevique et anticapitaliste.
La chronique « German Calling », toujours très écoutée
outre-Manche (plus de six millions d'auditeurs) sera un savant mélange
de divertissements, de nouvelles des prisonniers, de propagande amplifiant
les succès de la Wehrmacht et de discours enflammés. Mais
avec l’échec du projet du British free corps (l’effectif
de l’unité n’excédera jamais une cinquantaine
de volontaires), il a perdu tout crédit auprès des Allemands
et ceux-ci le considérant comme un parasite, ne s’intéressent
guère plus à lui.
Alors, au tout début de 1945, John Amery part pour le Nord de
l’Italie afin de supporter la république de Salo et de
rencontrer celui qu’il considère comme son héro
: Benito Mussolini. Au cours des dernières semaines de la guerre,
Amery et son épouse sont capturés par des partisans italiens
près de Como, en Lombardie. Il est remis au Captain Alan Whicker,
des forces britanniques. Interné au camp de Terni, IL fait l’objet
d’interrogatoires menés par Scotland Yard. Ceux-ci révèlent
qu’il n’a aucune idée précise de la gravité
de la situation et qu’il compte sur l’influence de son père
pour le tirer de ce mauvais pas. Lui et son épouse apparaissent
uniquement obsédés par les objets qui leur ont été
saisis : le Teddy Bear de John et une fourrure et deux renards argentés
pour Michelle.
John Amery est transféré par avion quelques semaines plus
tard en Grande Bretagne pour y être jugé pour haute trahison
auprès de la cour de Bow Street, à Londres. Il a voyagé
en grand uniforme fasciste complet et dès son arrivée
est enfermé à la prison de Brixton. Avant son procès,
il se dit confiant et pense que les charges pesant contre lui sont insuffisantes.
Il espère aussi secrètement que la notoriété
et l’influence de son père joueront en sa faveur.
Lors
des audiences préliminaires, il se targue de n’avoir jamais
combattu contre la Grande Bretagne et d’être simplement
un anti-communiste convaincu, en aucun cas un nazi. La famille d’Amery
tentera d’intervenir maladroitement en sa faveur. Léo Amery
s’assurera les services de psychiatres renommés pour tenter
d’établir que son fils est fou. Sur les allégations
de John, son jeune frère Julian, héros de la seconde guerre,
tentera d’établir devant la cour que son frère était
devenu citoyen espagnol pendant la guerre civile, en 1936. Il aurait
donc été techniquement incapable de trahir le Royaume-Uni.
Mais les autorités franquistes ne se montreront pas collaboratrices.
Par message en date du 26 novembre 1945, elles répondront que
John Amery avait en effet entamé une démarche pour acquérir
la nationalité espagnole mais qu’il n’avait jamais
été inscrit sur le registre des nationalités, en
conséquence de quoi, il ne pouvait jouir de la citoyenneté
espagnole. L’avocat d’Amery s’évertuera à
démontrer que son client était surmené et intellectuellement
malade.
Mais
la ligne de conduite de la défense s’écroule bel
et bien, le jour du procès. Le 28 novembre 1945, au grand étonnement
de tous, John Amery plaide coupable pour les 8 chefs d’accusation
devant la cour de Old Bailey.
Le juge, avant d’accepter la plaidoirie d’Amery s’assurera
que celui-ci réalisait les conséquences d’une telle
déclaration et lui rappelera que s’il persistait dans ce
sens, la sentence serait obligatoirement la mort par pendaison.
Mais Amery plaida coupable à nouveau, le procès durera
alors en tout et pour tout 8 minutes.
Puisqu’il reconnaissait être un traître à son
roi et à son pays, en application de l’article 1351 relatif
à la trahison envers la couronne britannique, John Amery fut
condamné à mort, à l’âge de 33 ans.
L’exécution aura lieu le 19 décembre 1945 au matin,
à la prison de Wandsworth. Le célèbre bourreau
Albert Pierrepoint assisté par Henry Critchell sera désigné
pour la mener à bien. John Amery, serein, marcha vers la potence
sans assistance après avoir remercié le prêtre et
les gardiens pour leurs bons traitements. Ses ultimes paroles furent
pour son bourreau. Il s’exprima ainsi :
-
« Monsieur Pierrepoint, j’ai toujours voulu vous rencontrer
mais bien entendu, pas dans de telles circonstances ! »
Dans un article paru dans l’Empire News et le Sunday chronicle,
qui sera vite censuré sous la pression politique, Pierrepont
dira d’Amery qu’il fut l’homme le plus brave qu’il
ait eu à exécuter. L’histoire britannique ne reconnaît
seulement que deux cas d’accusés ayant plaidé coupable
face une accusation de haute trahison : John Amery en 1945 et Somerset
Fox, pour avoir préparé un assassinat contre Cromwell
en juin 1654…
On
a dit de la mère de John qu'elle n'a plus jamais sourit après
l’exécution de son fils. Le ministère de l’intérieur
lui avait aussi refusé la permission de fleurir sa tombe anonyme,
dans la prison. Après la mort de Bryddie en 1996, sa famille
a obtenu après bien des tentatives l’autorisation de faire
exhumer et incinéré le corps de John Amery.
Ses cendres ont été dispersées en France.
Sources :
http://www.independent.co.uk/opinion/letters/rear-window-john-amery--the-traitor-whom-britain-politely-forgot
http://www.dailymail.co.uk/news/article-527332/Why-son-Churchill-cabinet-minister-mouthpiece-Hitler.html
http://www.dailymail.co.uk/news/article-527332/Why-son-Churchill-cabinet-minister-mouthpiece-Hitler.html
http://www.jewishjournal.com/arts/article/letter_from_london_an_english_tragedy_is_timely_on_stage_20080328/
http://www.nickelinthemachine.com/page/13/
http://www.capitalpunishmentuk.org/wands.html
http://living.scotsman.com/features/The-legion-of-traitors.2359543.jp
http://www.historia.fr/content/recherche/article?id=21161
http://www.stephen-stratford.co.uk/amery_proclamation.htm
http://www.spartacus.schoolnet.co.uk/2WWameryJ.htm
http://aoaoo.us.splinder.com/post/848003
http://en.wikipedia.org/wiki/British_Free_Corps