Au 
          lendemain de la révolution de 1911 (qui débuta peu après 
          la mort de l'impératrice Ts'eu hi en 1908) Sun Yat-sen, fondateur 
          du Guomindang ou Parti national du peuple, gagna Nankin en novembre 
          1911, proclama la république et força le régent 
          à abdiquer au nom de Pu Yi, le dernier empereur, un enfant de 
          3 ans. 
          Sun Yat-sen devint ainsi le premier président de la République 
          de Chine du Sud. Yuan Shikaï l'évinça en 1912 et 
          instaura une dictature militaire. 
          A sa mort en 1916, le pays était en proie au chaos, le Japon 
          s'empara des concessions allemandes, le pays était le jouet des 
          généraux et était en voie de désagrégation 
          rapide. 
          En 1923, Sun Yat-sen obtint l'appui militaire des soviétiques. 
          Après sa mort en 1925, son successeur, Tchang Kaï Check 
          rompit cette alliance et entreprit la reconstruction pollitique et économique 
          du pays. Le parti communiste chinois, chassé des centres urbains 
          fut obligé de se replier sur les campagnes. Réfugié 
          dans les montagnes du Jiangxi, Mao Zedong fonda le 11 décembre 
          1931, une république soviétique. 
          Encerclés par les troupes de Tchang Kaï Check, les communistes 
          durent s'enfoncer dans les montagnes de l'Ouest. La "longue marche" 
          de 12 000 kilomètres mena Mao et ses hommes au Shaaxi. 100 000 
          communistes périrent durant cette marche et 30 000 seulement 
          survécurent. 
          Cette "longue marche" permit aux communistes d'entrer en contact 
          avec les paysans et de se méler aux populations. L'Armée 
          rouge, fortement politisée, était formée à 
          la propagande, à l'organisation des masses et même à 
          la production. 
          Sa lutte de guérilla, tactique d' "encerclement des villes 
          par les campagnes" dont Mao énonca les principes, démontrera 
          son efficacité.