Les
Japonais profitèrent de l'exemple de l'attaque Anglaise sur le
port Tarente en 1940 où trois cuirassés italiens furent
coulés.
Les Britanniques utilisèrent pour cette attaque une nouvelle
torpille aérienne équipée d'un aileron en bois
qui l'empêchait de tanguer et de heuter le fond.
Cette torpille pouvait ainsi être utilisée dans des eaux
ne dépassant pas 10 à 15 mètres d'eau (ce qui était
la profondeur de la mer à Pearl Harbor).
Apprenant l'existence de cette torpille par leurs ambassades de Rome
et de Londres, les Japonais étudièrent les caractéristiques
et mirent ainsi au point une torpille offrant les mêmes qualités.
Leurs bombardiers furent également équipés d'obus
perceurs dotés d'ailerons afin de les faire tomber comme des
bombes. La flotte du Pacifique aurait pu contrer ces torpilles à
aileron si les Américains avaient mis en place les filets
antitorpilles. Ce ne fut pas le cas, l'amiral Kimmel ainsi que le ministère
de la Marine jugeaient que ces filets représentaient une gêne
trop grande pour la navigation et décidèrent de ne pas
les mettre en place. Cette décision condamna la flotte du Pacifique.