La libération de l'Europe occidentale

Après l'échec des premières contre-mesures qui n'avaient pas réussi à empêcher les Alliés à établir de solides têtes de pont, Rundstedt et Rommel se rendirent compte qu'ils n'avaient aucune chance de tenir une ligne de front.

Devant son défaitisme, Rundstedt fut remercié par Hitler et remplacé par von Kluge. Dès son arrivée à son poste, celui-ci se montra optimiste, optiminisme qui se tempéra très rapidement. Le 17 juillet, Rommel fut grièvement blessé lors d'une attaque aérienne et, le 20, Hitler échappait à un attentat. Sur le terrain, le général Patton lançait l'opération "cobra" le 25 juillet.
Les Américains réussissait enfin une percée à Avranches le 31 juillet. Cette percée effectuée par la 4ème division blindée américaine ouvrait les routes du Mans et d'Orléans (atteint le 17 août), de Troyes (atteint le 25 août). Le 24 août, Paris était libérée, Les Français de la 2ème DB pénétrèrent dans la capitale le même jour. A 16 heures, le général von Cholditz signa l'ordre de capitulation. Les Alliés dénombrèrent 130 tués et 319 blessés, 1 000 tués et 1 500 blessés pour les FFI et près de 600 morts et 2 000 blessés parmi les civils. Le 19 septembre, Brest tombait.

Il est évident que les Allemands auraient largement eu le temps de se replier sur la Seine pour y constituer une ligne de défense, si Hitler ne s'était pas obstiné à interdire tout repli. Le gros des forces allemandes de l'ouest avait été jeté dans la bataille de Normandie et y avait été maintenu jusqu'à ce que les forces allemandes s'écroulent. Le 3 septembre, une avant garde de la 2ème armée britannique entra dans Bruxelles. Le 4, la 2ème division britannique pénétrait à Anvers. Le même jour, la 1ère armée américaine pénétrait à Namur.
A la fin de l'année 1944, la quasi totalité de l'Europe occidentale était libérée. L'armée allemande semblait touchée à mort.

Le général de Gaulle à Paris

Prisonniers allemands à Paris