La Waffen-SS (2)


Degrelle

Les Waffen-SS suédois

Les Waffen-SS estoniens

Après les revers de l'armée allemande et de la perte de la VIème armée à Stalingrad, la Waffen-SS subit une profonde mutation. Hitler, n'ayant plus totale confiance dans la Wehrmacht, autorisa Himmler à accroître les effectifs.
La Waffen SS passa alors à 300 000 hommes fin 1943 pour atteindre 600 000 hommes en 1944.
La proportion d'étrangers devient considérable et dépassa la moitié des effectifs. La Waffen-SS devint indiscutablement une force militaire multinationale. On y trouvait des Wallons (par exemple, des Wallons, des Caucasiens, des Français, des Danois, des Grecs, des Hollandais, des Russes, des Ukrainiens, des Norvégiens, des Finlandais, des Suisses....et même des Indiens.
Si l'on veut dresser un bilan de la Waffen SS en tant que formation combattante, force est de constater que ces hommes se battirent jusqu'au bout avec un courage frôlant la témérité.
A partir de 1943, les Waffen-SS furent sur tous les coups durs, ils devinrent les "pompiers d'Hitler" et subissaient d'énormes pertes. Celles-ci se montaient parfois à 50 ou 60% des effectifs et la durée de vie moyenne d'un officier sur le front de l'Est ne dépassait guère 15 jours.

L'action de la Waffen SS retarda indiscutablement la fin de la guerre.
La Waffen-SS a-t-elle appliquée le code de l'honneur en usage dans la Wehrmacht ?
Il est impossible de mettre au compte de la seule SS toutes les atrocités pratiquées par les forces allemandes ou même italiennnes.
Les "excès" des Waffen-SS furent souvent imputables aux ordres d'officiers isolés (il est à préciser que des officiers tels que Paul Hauser ou Félix Steiner refusèrent de faire appliquer certains ordres venant de l'OKW concernant les juifs). Plusieurs unités "spéciales" en marge de la Waffen-SS posent un cas douteux. Il s'agit de la Polizei division que Himmler voulait intégrer dans la Waffen-SS. Cette division était composée d'agents de police qui se livrèrent à des atrocités à l'Est puis en Grèce.
La division Totenkopf présente un autre cas. Cette division était composée de gardiens des camps de concentration en âge d'être mobilisés. Mais, en 1944, sa composition n'avait plus qu'un lointain rapport avec celle du début de la guerre.
Les groupes de combat Kaminski et Dirlewanger, quant à eux, constituaient des éléments à part, sans contact avec la Waffen-SS.
Ses éléments, composés de rénégats et d'Ukrainiens, commirent des massacres en Russie puis lors de l'insurrection de Varsovie. Devant de telles atrocités, le général Guderian réussit à faire retirer ces 2 unités. Kaminski, le chef de l'unité fut fort probablement exécuté.
Une partie de ces "soldats" se retrouva en camp de concentration. Les Einsatzgruppen posent un dernier problème. Ces groupes "spéciaux" étaient chargés des exécutions massives d'Israélites dans les territoires de l'Est. Peu nombreux, 3 000 en 1942, ils massacrèrent en moins de 6 mois plus de 500 000 personnes. Ne faisant pas partie de la Waffen-SS, les membres de ces "commandos de la mort" eurent néanmoins quelques contacts avec des membres de la Waffen-SS (la Wehrmacht eut également des contacts avec les Einsatzgruppen).
Les cas avérés de crimes ou d'exactions sont relativement réduits : lors de la campagne de France, un groupe Totenkopf exécuta une centaine d'Anglais prisonniers qui avaient offert une résistance acharnée. L'officier responsable, Fritz Knochlein sera identifié, jugé et pendu en 1949. En 1944, ce fut le massacre d'Oradour-sur-Glane. L'officier Heinz Lammerding, le responsable de ce massacre ne fut jamais extradé et mourut en 1971 à Bad Tölz. La lutte contre les partisans en Grèce, en Russie ou en Italie, donna également lieu à des représailles à la suite d'atrocités commises sur des soldats (nombre de soldats de la Wehrmacht, de la Waffen-SS ou les aviateurs ayant sauté en parachute préféraient se suicider plutôt que de tomber vivants aux mains des partisans).

Enfin lors de l'offensive des Ardennes, Joachim Peiper, officier d'un groupe de la Leibstandarte fut accusé d'avoir exécuté 71 prisonniers américains. Etant donné les circonstances peu claires de cette affaire (tentative de fuite des prisonniers ?) Peiper sera libéré en 1956. En 1959, il habita en France près de Vesoul essayant de vivre normalement. En 1968, l'histoire le rattrapa : l'Italie désirait le faire condamner pour la destruction du village de Boves et la mort des 33 habitants, mais là aussi, il s'avèra que les preuves n'étaient pas suffisantes pour qualifier cet acte comme sévices envers la population mais plutôt comme un acte de guerre. En 1976 sa maison fut incendiée, on retrouvera son corps carbonisé à l'intérieur. Son corps fut rapatrié dans son pays où il est enterré avec sa famille en Bavière.

En 1953, le chancelier Adenauer déclara publiquement que les Waffen-SS n'avaient été que des soldats comme les autres.
Le chancelier s'appuyait sur le fait que les hommes de la Waffen-SS n'avaient pas eu de réels contacts avec les autres branches de l'organisation (Gestapo ou SD). Les anciens Waffen-SS finirent par obtenir les mêmes pensions que les hommes de la Wehrmacht et, dès 1956, ils furent acceptés dans la Bundeswehr avec leur ancien grade.
Sur 1 000 000 d'hommes ayant servis dans la Waffen-SS, 230 000 soldats furent tués et 250 000 furent blessés.


Liste des divisions Waffen-SS

1re SS Panzerdivision "Leibstandarte Adolf Hitler"
Cette division issue de la garde de corps d'Hitler participa à toutes les campagnes : Pologne, Hollande, France, Grèce, Ukraine, Italie, Normandie, Ardennes, Hongrie.

2ème SS Panzerdivision "Das Reich"
Issue de 3 régiments de Verfügungstruppe ("troupes SS à disposition" - le nom Waffen-SS apparut en 1941). Combat en Pologne, Hollande, France, Serbie, Moscou, occupe Toulon, Kharkov, Koursk, Normandie, Ardennes, Budapest, Vienne.

3ème SS Panzerdivision "Totenkopf"
Issue des Totenkopfverbände (gardiens des camps de concentration). Combat dans la région de Dunkerque, à Leningrad,Kharkov, Pologne, Hongrie. Anéantie près de vienne en 1945.

4ème SS Panzergrenadier Division "Polizei I"
Issue de l'Orpo (police d'ordre). Combat en France en 1940. Se bat dans les pays Baltes en 1941, à Leningrad puis contre les partisans. Transférée en Grèce. Anéantie sur l'Oder en 1945.

5ème SS Panzerdivision "Wiking"
Crée à l'automne 1940. Première division de volontaires germaniques. Prend Kiev et Rostov, atteint le Caucase. Combat aux batailles de Kharkov et de Koursk en 1943. Encerclée à Tcherkassy début 1944, réussit une percée.
Combat en Pologne et en Hongrie.

6ème SS Gebirgs Division "Nord"
Issue du Kampfgruppe formé en Finlande par des régimments SS "Totenkopf". Transformée en division de montagne au début 1942. Combat en Laponie et en Carélie. Combat en Alsace en automne 1944. Se bat dans le Palatinat et le Wurtemberg.

7ème SS Gebirgs Division "Prinz Eugen"
Créée début 1942 avec des volksdeutsche de Serbie et de Croatie. Spécialisée dans la lutte contre les partisans de Tito. Se bat fin 1944 contre les Russo-Bulgares. Transférée en Pologne et écrasée sur l'Oder.

8ème SS Kavalliere division "Florian Geyer"
Créée en 1942. Combat sur le front de l'Est. Engagée en Hongrie puis en biélorussie début 1944. Transférée en Hongrie,
anéantie à Budapest.

9ème SS Panzerdivision "Hohenstauffen"
Créée début 1943. Engagée sur le front de l'Est puis transférée sur le front de l'Ouest lors du débarquement de Normandie. Combat dans les Ardennes, en Hongrie puis en Autriche.

10ème SS Panzerdivision "Frundsberg"
Créée début 1943. Engagée sur le front de l'Est puis transférée sur le front de l'Ouest lors du débarquement de Normandie. Combat sur le Rhin puis sur l'Oder.

11ème SS Panzergrenadier Division "Nordland"
Créée en 1943 avec des survivants des légions danoises; norvégiennes et hollandaises. Combat en Croatie puis en Courlande. Anéantie à Berlin.

12ème SS Panzerdivision "Hitler Jugend"
Créée en Juin 1943 avec des volontaires des jeunesses hitlériennes et des cadres de la Leibstandart. Combat à Caen et dans la région de Falaise. Se bat dans les Ardennes et en Hongrie.

13ème Waffen-Gebirgs Division der SS "Handschar"
Formée fin 1943 avec des volontaires musulmans de Bosnie-Herzégovine. Se bat contre les partisans de Tito. Combat dans la région de Zagreb au printemps 1943. Anéantie.

14ème Waffen-Grenadier Division der SS "Galizien"
Créée en 1943 avec des volontaires ukrainiens de Ruthénie et de Galicie. Combat en 1944 et subit de lourdes pertes, reformée. Certains survivants continueront le combat dans les Carpathes jusqu'en 1947.

15ème Waffen-Grenadier Division der SS "Lettland"
Créée début 1944 avec la légion SS lettonne. Combat contre les partisans puis en Estonie et en Lettonie. Se bat en Poméranie et en Pologne. Anéantie à Berlin.

16ème SS Panzergrenadier Division "Reichfuhrer SS"
Créée fin 1943 à partir de la police et de la garde personnelle d'Himmler. Combat en Italie puis en Hongrie début 1945.

17ème SS Panzergrenadier Division "Goetz von Berlichingen"
Créée à la fin 1943. Combat dans la Cotentin puis devant Metz, en Lorraine puis dans le Palatinat.

18ème SS Freiwillige Panzergrenadier Division "Horst Wessel"
Créée début 1944. Combat en Hongrie, en Ukraine et en Galicie (combat avec le premier bataillon de la brigade d'assaut française - brigade Frankreich). Combat en Silésie et en Bohême. Ne peut percer sur Berlin en 1945.

19ème Waffen-Grenadier Division der SS "Latvia"
Division Estonienne créée en 1944. Encerclée en Courlande. Certains volontaires purent être évacués par la mer.

20ème Waffen-Grenadier Division der SS "Estland"
Formée à partir de la légion SS estonienne début 1944. Combat dans le secteur de Courlande puis dans la région de Varsovie. Se bat en 1945 sur la Neisse, en Silésie et à Prague.

21ème Waffen-Gebirgs Division der SS "Skandenberg"
Formée en 1944 avec des volontaires albanais. Se bat contre les partisans communistes d'Enver Hodja puis contre les armées russes et bulgares. Encerclée puis détruite.

22ème SS Freiwillige Kavalliere Division "Maria-Theresa"
Formée en 1944 avec des volontaires allemands de Hongrie. Engagée à Varsovie pour combattre les insurgés et les Soviétiques. Transférée en Hongrie, anéantie à Budapest.

23ème SS Freiwillige Panzergrenadier Division "Nederland"
Issue de la brigade d'assaut des volontaires hollandais en automne 1944. Encerclée à Courlande. Evacuée par mer, transférée en Pologne début 1945. Combat sur l'Oder.
Anéantie à Berlin.

24ème Waffen-Gebirgs Division der SS "Karstjager"
Formée fin 1944 avec des volontaires du Tyrol, des Slovènes et des Italiens. Combat contre les partisans. Repliée sur la Carinthie.

25ème Waffen-Grenadier Division der SS "Hunyadi"
Division d'origine hongroise créée début 1944. Combat en Pologne puis en Hongrie. Combat en Prusse Orientale et en Poméranie. Anéantie sur l'Oder.

26ème Waffen-Grenadier Division der SS "Gömbös"
Division d'origine hongroise créée en mars 1945. combat contre les Soviétiques puis contre les Américains.

27ème SS Freiwillige Grenadier Division "Langemark"
Issue de la brigade d'assaut flamande à l'automne 1944. Combat en Courlande et en Pologne puis se replie sur l'Oder.

28ème SS Freiwillige Panzergrenadier Division "Wallonie"
Mise sur pied en septembre 1944. Eprouvée à Tcherkassy. Evacuée de Courlande, engagée en Poméranie à Stargard puis Stettin.

29ème Waffen-Grenadier Division der SS "Italia"
Formée fin 1944 avec des volontaires de la république fasciste. Combat dans les vallée alpines contre les partisans.
Repliée sur l'Autriche.

30ème Waffen-Grenadier Division der SS "Weissrruthenien"
Division russe formée durant l'été 1944 avec des volontaires biélorusses et ruthènes. Combat en Alsace puis envoyée en Slovaquie. Anéantie en Ruthénie.

31ème SS Freiwillige Grenadier Division "Bohmen und Mahren"
Formée en mars 1945 en Bohême-Moravie avec des troupes de dépôts SS. Combat en Silésie. Anéantie à Prague.

32ème SS Freiwillige Grenadier Division "30 Januar"
Créée début 1945 avec des troupes de dépôts d'Allemagne du sud et d'Autriche. Combat en Pologne puis en Poméranie. Repliée sur stettin puis combat à Berlin et Hanovre

33ème Waffen-Grenadier Division der SS "Charlemagne"
Formée fin 1944 avec des volontaires français. Combat en Poméranie. Démantelée autour de Korlin et Belgard.
Un dernier bataillon d'assaut lutte jusqu'à la fin dans Berlin.

34ème SS Grenadier Division "Landstorm Nederland"
Formée avec des miliciens néerlandais. Engagée sur le front Ouest. Repliée sur La Haye-Rotterdam.

35ème SS Grenadier Division "Polizei II"
Seconde division de l'Orpo créée en 1945. Combat en Poméranie. Lutte jusqu'à la fin sur l'Oder.

36ème Waffen-Grenadier Division der SS "Dirlewanger"
Formée au début 1945 à partir de l'unité du docteur Dirlewanger. Envoyée en Poméranie. Totalement anéantie à la fin de la guerre.

37ème SS Freiwillige Kavalliere Division "Lutzow"
Créée début 1945 avec des unités de dépôts de cavalerie de la Waffen-SS. Combat contre les Américains. Repliée en Bavière.

38ème SS Panzergrenadier Division "Nibelungen"
Créée au printemps 1945 avec les élèves et les gradés des écoles de la Waffen-SS. Décimée dans les dernières semaines de la guerre. Repliée vers Bertechsgaden.



Unités de la Waffen-SS en dehors des divisions

Bataillon de garde de la Leibstandarte Adolf Hitler
Bataillon d'escorte du Reichsführer SS
Régiment de correspondants de guerre Kurt Eggers
5 groupes d'artillerie lourde
5 groupes de lance-fusées
3 groupes de chars lourds
1 groupe de chasseurs de chars
3 régiments de transmissions
4 commandos de chasse
Bataillon spécial Friedenthal d'Otto Skorzeny
2 bataillons parachutistes
Bataillon d'assaut 500 (disciplinaire)

Unités étrangères

Bataillon finlandais Nordost
Bataillon estonien Narwa
Bataillon de ski norvégien Norge
2 régiments roumains
1 régiment bulgare
corps franc britannique Saint George
Bataillon de montagne suisse
Corps franc serbe
Brigade d'assaut Kaminski
2 Bataillons georgiens
2 Bataillons arméniens
6 bataillons osturkisch Harround et Raschid
9 bataillons Tatars de Crimée
4 bataillons Caucasiens
2 divisions de cavalerie cosaques
1 brigade d'infanterie cosaque
Légion indienne Indische Freiwilligen

Les principaux Commandeurs des divisions de la Waffen-SS :

"Leibstandarte Adolf Hitler" : Sepp Dietrich, Theodor Wisch, Wilhelm Mohnke, Otto Kumm
"Das Reich" : Paul Hausser, Wilhelm Bittrich, George Keppler, Walter Kruger, Heinz Lammerding
"Totenkopf" : Theodor Eicke, Hermann Priess, Helmuth Becker
"Polizei I" : Walter Kruger, Friedrich Bock, Walter Harzer
"Wiking" : Felix Steiner, Otto Gilles.
"Nord" : Richard Hermann, Karl Demelhuber.
"Prinz Eugen" : Artur Phleps, Otto Kumm, Schmidhuber
"Florian Geyer" : Gustav Lombard, Hermann Fegelein, Wilhelm Bittrich, Bruno Streckenbach.
"Hohenstaufen" : Wilhelm Bittrich, Friedrich Bock, Walter Harzer
"Frundsberg" : Michael Lippert, Heinz Harmel
"Nordland" : Frirz Scholz, Gustav Krukenberg
"Hitlerjugend" : Fritz Witt, Kurt Meyer, Hugo Kraas
"Handschar" : Karl Sauberzweig
"Galicien" : Walther Schimana
"Lettland" : Peter Hansen
"Reichsführer SS" : Max Simon, Otto Baum
"Gotz von Berlichingen" Baum, Werner Ostendorff
"Horst Wessel" : Wilhelm Trabant
"Latvia" : Heinrich Schuldt
"Estland" : Franz Augsberger
"Skanderberg" : Josef Fitzhum, Schmidhuber
"Maria Theresa" : August Zrhender
"Nederland" : Jürgen Wagner
"Karstjager" : Brands
"Hunyadi" : Grassy
"Gömbös" : Rolf Tiemann
"Langemarck" : Lucien Lippert, Josef Fitzhum, Conrad Schellong
"Wallonie" : Lucien Lippert
"Italia" : Gustav Lombard, Max Hansen
"Weissruthenien" : Siegling
"Bohmen und Mahren" : Gustav Lombard
"30 Januar" : Rudolf Muhlenkamp
"Charlemagne" : Puaud, Krukenberg
"Landstorm Nederland" : Knapp
"Polizei II" : Wirth
"Dirlewanger" : Dirlewanger
"Lutzov" : Gesele
"Nibelungen" : Von Oberkamp, Heinz Lammerding

Les nationalités dans la Waffen-SS

Albanais : 4 000
Arméniens : 2 000
Wallons : 8 000
Bosniaques : 15 000
Britanniques : 100
Bulgares 3 000
Caucasiens : 15 000
Cosaques : 30 000
Croates : 10 000
Danois : 6 000
Espagnols : 500
Estonniens : 15 000
Finlandais : 4 000
Flamands : 10 000
Français 10 000
Georgiens : 10 000
Grecs : 1 000
Hollandais : 40 000
Hongrois : 40 000
Indiens : 5 000
Italiens : 10 000
Kirgizs : 2 000
Lettons : 25 000
Lituaniens : 5 000
Norvégiens : 8 000
Roumains : 5 000
Russes : 18 000
Serbes : 4 000
Slovènes : 6 000
Suédois : 300
Suisses : 600
Tatars : 10 000
Tchèques : 5 000
Turkmènes : 15 000
Ukrainiens : 30 000
Uzbeks : 2 000

soit environ 370 000 hommes

+ les Allemands des Sudètes, Alsaciens, Luxembourgeois,
de Bohême Moravie, de Slovaquie, de Pologne, de Hongrie,
de Roumanie, de Serbie; de Croatie, de Bugarie,
de la Volga : 300 000

+ 410 000 Allemands

 page précédente